Des esclaves avec lesquelles leurs maîtres peuvent avoir des rapports sexuels et si des enfants naissent de ces unions, EI les considère comme musulmans », « l'organisation islamiste détiendrait au moins 366 personnes mais ce nombre pourrait s'avérer plus de trois fois supérieur », « l'enlèvement et les abus systématiques dont font l'objet les civils yézidis peuvent constituer des, « Une fillette âgée de 1 à 9 ans coûterait 200 000 dinars (soit 138 euros), une fille de 10 à 20 ans 150 000 dinars (104 euros), une femme entre 20 et 30 ans 100 000 dinars (69 euros), une femme entre 30 et 40 ans 75 000 dinars (52 euros) et une femme âgée de 40 à 50 ans 50 000 dinars (35 euros) », « Turcs, les Syriens ou les Arabes du Golfe », « Département des prisonniers et des affaires de la femme », « quand la battre, dans quelles circonstances son viol est justifié ou combien elle coûte », « les filles vierges peuvent être violées immédiatement après avoir été achetées par leur propriétaire », « celles qui ont déjà eu des rapports sexuels doivent avoir leur utérus « purifié » en premier », « Allah récompense les musulmans qui sont chastes avec leurs femmes et ce qu'ils possèdent », « séparer une mère d'une fille, à moins qu'elle ne soit déjà mûre », « les frapper uniquement pour des fins agréables ou de torture », « elles doivent être punies pour dissuader les autres de s'échapper, « si ces informations se confirment, il s'agirait d'une des plus grandes destructions intentionnelles d'ouvrages de l'histoire humaine, « Ces séries de photos sont sans doute le premier cas dans l'histoire où un crime de masse est ainsi documenté et mis en scène par ses auteurs, comme s'il s'agissait d'un glorieux fait d'armes », « au moins 150 femmes, parmi lesquelles de futures mères », « refusé d'accepter le « djihad par mariage » », « frapp[e] complètement au hasard, alors qu'Al-Qaïda s’efforçait de choisir des cibles symboliques. En Libye, le groupe Majilis Choura Chabab al-Islam (Conseil consultatif de la jeunesse islamique), actif à Derna, annonce apporter son soutien à l'EI en juin 2014[245]. Il sera essentiel pour Niamey de dissiper les soupçons des insurgés qui redoutent que l’Etat et ses partenaires étrangers n’utilisent les médiateurs pour les tromper, ce qui ne ferait que compliquer les initiatives politiques et mettre en danger la vie de personnalités clés dont l’Etat aura grand besoin. L'EI faisait également affaire avec certaines entreprises occidentales, notamment le cimentier français Lafarge qui lui a versé plusieurs centaines de milliers d'euros à partir de juillet 2012[411]. L'OIAC confirme également le 15 février 2016 que du gaz moutarde a également été utilisé en Irak, en août 2015, contre des zones tenues par les peshmergas, près des villes de Gweyr et Makhmour, au sud-ouest d'Erbil, faisant 35 blessés. Elle risque, par là même, de renforcer les avantages opérationnels de l’Etat islamique. Selon l'OSDH, les massacres et les exécutions commis par l'État islamique font au moins 5 100 morts en Syrie entre le 28 juin 2014 et le 28 octobre 2017. Selon Mathieu Guidère, cet argent représenterait la capacité d'accueil du système bancaire local et non pas la somme saisie par des djihadistes : « l'argent n'est pas directement dans leurs mains, mais dans celles de leurs alliés de la tribu des Shammar, dont est issu le gouverneur de la banque centrale de Mossoul » qui a assuré ne pas détenir le tiers de cette somme[425]. L'État islamique dispose également d'un « ministre de la Guerre », qui est le chef de la force militaire de l'organisation. Les populations perdront confiance en leurs gouvernants, qui, dépassés, ne sauront répondre à la violence que par une violence supérieure. La chaîne de télévision qatarie, Al Jazeera, préfère pour sa part de parler d'« organisation de l'État » (en arabe تنظيم الدولة, tandhim ad-dawla)[725]. Selon l'ONU, les attentats de l'EIIL font 6 000 morts de mars à novembre 2013[93]. [fn]Entretien de Crisis Group, fonctionnaire nigérien, Niamey, février 2020.Hide Footnote La diversité des stratégies et des intentions a souvent généré des messages contradictoires envoyés aux insurgés et à leurs commandants, ce qui risque d’entamer leur confiance dans les autorités de l’Etat lors de futures tentatives de dialogue. Il sera important de faire évoluer ces attitudes. Par ailleurs, le recrutement des populations locales pourrait également se heurter à la résistance de l’armée nationale. Le résultat global s’est soldé par une fragmentation des efforts, une concurrence pour les ressources et l’influence, et moins de volonté centrale pour assurer des efforts soutenus de médiation dans cette région troublée. Par contre, la prédication traditionnelle de la Tidjaniyya (confrérie soufie) est encore autorisée dans certaines mosquées. Il devient de plus en plus difficile de convaincre les habitants des zones frontalières que le gouvernement peut leur offrir davantage que les jihadistes, qui se présentent comme une alternative rivale à la gouvernance de l’Etat. La musique et les fêtes sont interdites, les mariages ressemblent désormais à des enterrements, selon certains, et les coutumes qui permettent aux femmes de choisir leur partenaire sont devenues taboues. Par exemple, ce n’est qu’en 2018 qu’un groupe d’insurgés peul à Ikarafane, dans l’Ouest du Niger, le long de la frontière malienne, a accepté l’aide des jihadistes. Le Niger cherche une réponse qui affaiblirait l’Etat islamique, mais il peine à trouver de nouvelles idées alors que les approches tentées à ce jour ont largement échoué. La branche sahélienne de l’Etat islamique est actuellement la plus grave menace pour la sécurité du Niger, voire de toute la région. En août 2015, l'État islamique détruit le temple de Baalshamin à Palmyre en Syrie[496],[497]. Le 26 décembre 2015, il appelle de nouveau à des soulèvements en Arabie saoudite[566]. Ces derniers sont : Abou Abdel Rahman al-Bilaoui, tué en juin 2014 à la première bataille de Mossoul[377] ; Abou Omar al-Chichani, tué en juillet 2016 à al-Charqa[378],[379] ; et Gulmurod Khalimov, possiblement tué en avril 2017 à la deuxième bataille de Mossoul[380]. Différents acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux, parfois rivaux, sont intervenus pour faciliter différentes formes de dialogues intra- et intercommunautaires, dont certaines ont eu un impact positif. Voir le rapport de Crisis Group, Frontière Niger-Mali, op. [...] Les enquêtes et les études publiées sur le trafic du pétrole de Daech mettent plutôt en lumière une contrebande locale et régionale »[409]. L'EI suit une stratégie élaborée par des idéologues islamistes depuis le début des années 2000 et diffusée sur des sites d'internet. Ce groupe d’environ 100 à 200 insurgés, principalement des Tolebe et des Wodaabe, s’est d’abord organisé sous le nom de Korore (« ceux qui ont campé ») au début des années 2000. Autrement dit, créer une structure étatique qui aurait pour principale mission de faire appliquer la charia dans tous les domaines.Afin de légitimer la politique de la terreur et donner à voir la bonne gouvernance du chaos, la propagande serait l’outil privilégié. La question suivante est posée à 3 007 personnes, dont 1 000 au Royaume-Uni, 1 006 en France, 1 001 en Allemagne : « De ce que vous connaissez, dites-nous si vous avez une opinion très favorable, assez favorable, assez défavorable ou très défavorable de l’État islamique en Irak et au Levant, aussi connu sous le nom d'Isis »[726]. Selon le chercheur Jean-Yves Moisseron, « Daech est plus fragile qu'il n'en a l'air. Un spécialiste de l’ISWAP dans le nord du Nigeria aurait mené cette opération. [fn]Entretien de Crisis Group, Niamey, juin 2019.Hide Footnote, Dans le cadre de sa stratégie de démobilisation, la HACP a également favorisé le lancement d’un processus de recrutement. L'EI instaure également un nouveau système éducatif qui entre en vigueur le 11 novembre 2015. [fn]Serge Aubague et Nasser Sani Baaré, « Terres pastorales au Niger : les éleveurs face à la défense de leurs droits », Grain de Sel, no. Il porte sur un échantillon de 1 365 personnes, dont 674 en zone contrôlée par le gouvernement syrien, 430 en zone contrôlée par les rebelles, 170 en zone contrôlée par l’État islamique et 90 en zone contrôlée par les Kurdes. Al-Furqan, qui s'occupe de la production des médias, des CD, des DVD, des livres, des posters ainsi que des communiqués officiels et de la propagande sur Internet s'adjoint en 2013 deux branches supplémentaires : Al-l’tisam Media Foundation, chargée de la vidéo et Ajnad Foundation for media production, spécialisée dans la production de « nasheeds »[683]. Plusieurs vidéos diffusées par l'État islamique montrent l'entraînement militaire d'enfants[340],[341]. Les combats se poursuivent également dans le gouvernorat de Deir ez-Zor, où les djihadistes poursuivent leurs attaques contre l'armée syrienne sur la rive ouest de l'Euphrate, tandis que les Forces démocratiques syriennes appuyées par la coalition peinent à s'emparer des derniers villages tenus par l'EI. Ainsi, selon le Huffington Post, si l'État islamique ne peut être considéré comme un « État légitime », « [avec] son nombre de conseils en charge des finances, des stratégies média et de l’action militaire, c’est une société civile semi-fonctionnelle qui impose des lois brutales et sévères à toute la population »[398]. Abou Ahmed al-Alwani, membre du conseil militaire de l'EI. cit.Hide Footnote Le massacre d’Aghay, qui a lui-même suivi l’assassinat de dix-sept Touareg par des insurgés peul au Mali au cours des semaines précédentes, a conduit davantage de Peul à se tourner vers l’Etat islamique et a renforcé les soupçons selon lesquels le meurtre d’Arrisal avait été planifié par des Peul lésés collaborant avec le groupe jihadiste. Enfin, Niamey devrait répondre aux multiples griefs qui concourent à la marginalisation des populations frontalières, allant de la sous-représentation de groupes comme les Peul dans les forces de sécurité nationales aux tensions autour des droits fonciers. Alors que Niamey espérait que ses actions de sensibilisation envers les communautés locales inciteraient les défections de combattants, les communautés frontalières ne parviennent pas à convaincre ceux des leurs qui ont rejoint l’Etat islamique de renoncer à leur cause. Le 9 mars 2016, la chaîne britannique SkyNews affirme avoir reçu un document contenant des informations et les noms de plus de 22 000 djihadistes qui auraient été recrutés par Daech. Sa disparition a souligné les difficultés rencontrées par l’Etat, qui tentait de négocier avec les jihadistes alors qu’une partie de ses services de sécurité était encore engagée dans la planification d’opérations militaires contre l’Etat islamique et ses alliés sur le terrain. Le 13 juin, l'EIIL revendique le massacre de 1 700 prisonniers chiites de l'armée irakienne à Tikrit[518],[519]. Le gouvernement devrait également réfléchir à la manière dont il pourrait aboutir à des négociations avec Sahraoui à moyen ou long terme, même si celui-ci ne semble pas intéressé pour l’instant. « Note sur la situation actuelle dans la commune d’Inatès Tillaberi-Niger », Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés, août 2019. Reconnaissant l’importance d’une stratégie politique pour faire face à l’insurrection, le général Mahamadou Abou Tarka, président de la HACP, a déclaré : Ce ne sont pas simplement des terroristes, c’est une insurrection. cit. Il existe un réel danger que l’Etat soit perçu comme partisan de certaines communautés plutôt que d’autres ou donnant l’impression qu’il compte à nouveau sur les milices ou les groupes d’autodéfense pour poursuivre ses objectifs de sécurité. Alors que Niamey lance une nouvelle offensive antiterroriste en réponse à la montée de la violence le long de la frontière, les communautés locales du Nord de Tillabéri affirment déjà que les opérations militaires ont causé la mort d’un grand nombre de civils. CORE is a not-for-profit service delivered by Il appelle également Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de l'EIIL, à se concentrer sur l'Irak[70]. L'objectif est d'organiser et d'administrer ce proto-État qu'est concrètement devenu l'EI en 2015[297]. […] Ce groupe n’a pas l’autorité pour diriger tous les musulmans et sa déclaration n’engage que lui », « accordé par la nation musulmane entière », « un groupe connu par ses atrocités et ses vues radicales ne sert pas le projet islamique », « les idées d’extrémisme, de radicalisme et de terrorisme », « les musulmans sont les principales victimes », « agissements inhumains et non-islamiques », « allant contre les principes de l'islam, qui n'autorise même pas le meurtre d'un animal. Le plan d’excavation de Khasfa est cependant suspendu peu de temps après[546]. Des alertes sur ces autodafés sont émises dès le mois de janvier 2015 ; début février, par la voix de sa directrice générale Irina Bokova, l'UNESCO déclare que « si ces informations se confirment, il s'agirait d'une des plus grandes destructions intentionnelles d'ouvrages de l'histoire humaine[500]. Différents acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux, parfois rivaux, sont intervenus pour faciliter différentes formes de dialogues intra- et intercommunautaires, dont certaines ont eu un impact positif. En Syrie, les forces de l'État islamique en Irak et au Levant sont commandées par Abou Mohammed al-Adnani. [fn]Voir la discussion à la section II.D du présent rapport.Hide Footnote. (Les dirigeants locaux ont finalement négocié pour que la troisième route, d’Anderamboukane au Mali à Abala et Baleyara au Niger, reste partiellement ouverte. C'est ce qui manque pour qualifier clairement l'État islamique d'État. Le 3 octobre, Alan Henning, un humanitaire britannique, est exécuté à son tour[667]. By Anne-Laure Chaumette. Entretien de Crisis Group, Niamey, février 2020.Hide Footnote. Ils ont aussi évacué et éparpillé les dépôts d'armes de certaines de leurs bases militaires, notamment de la province d'Idleb (nord-ouest de la Syrie), selon l'OSDH[84]. En 2015, l'État islamique commence à subir d'importants revers. [fn]« Il ne ferme pas les écoles, et il n’ordonne pas d’exécutions ou d’amputations. Le 3 octobre 2014, le Majilis Choura Chabab al-Islam, qui contrôle une partie de la ville de Derna, prête allégeance à l'État islamique[9]. Voir la section correspondante pour les pays à titre individuel. » Le dialogue politique avec les communautés, c’est prendre conscience de cette exclusion et réfléchir aux moyens d’y mettre un terme. Selon un document daté du 16 octobre 2014, présenté par l'agence de presse Iraqi news[477], l'État islamique aurait fixé le prix de vente des femmes yézidis ou chrétiennes, comme esclaves, entre 138 et 35 euros. Les communautés frontalières, qui apprennent à vivre l’arme à la main depuis deux décennies, sont devenues de plus en plus hostiles à l’Etat. Les efforts du Niger pour contenir l’Etat islamique, La déclaration d’allégeance de Sahraoui à Baghdadi en 2015 est évoquée par Camilo Casola, « Jihad and Instability in the Sahel: The Extent of a Crisis », Italian Institute for International Political Studies, 10 mai 2019. Enfin, pour renforcer le sentiment de sécurité au sein des communautés frontalières, il faudrait redoubler d’efforts pour que la justice fonctionne pour l’ensemble des habitants de la région de Tillabéri. Certains fonctionnaires ont mentionné des recrutements destinés à former un corps frontalier nigérien composé d’habitants de Tillabéri, ce qui alimente les craintes des Peul en particulier, qui redoutent que le Niger ne prépare une force paramilitaire ethnique semblable au Gatia et au MSA du Mali. La Russie est intervenue à son tour en Syrie en septembre 2015. ». [fn]Voir par exemple, « Why Niger and Mali’s cattle herders turned to jihad », op. En fonction de sa qualité, de sa teneur en soufre ou autre, il est possible, à partir d’une simple analyse, d’en déterminer l’origine, d’établir le gisement dont il provient. Ses efforts pour recruter des ressortissants locaux dans les forces de sécurité ont été compromis par le népotisme et la corruption et ont donné peu de résultats probants, en particulier parmi les nomades peul. Ghanem Jbouri Abouteiba, Irakien, chargé des finances et de l'administration ; Marieke Louis, « Les racines de l’État islamique. Les 18 bourreaux, tous à visage découvert sauf Jihadi John, sont chacun originaires d'un pays différent[686]. Le plan de conquête en 3 étapes de l'EI, Disparition de Wladimir Glasman, compagnon de route de la révolution syrienne, Syrie: Cultiver l'espoir - Hommage à Wladimir Glasman, "Militairement, Daech est un objet inclassable", En Irak, l’État islamique mène le blitzkrieg automobile, « Abou Bakr Al-Baghdadi, le nouveau Ben Laden », « L'État islamique en Irak et au Levant, incubateur de djihadistes français », « Combien d'étrangers font le djihad en Syrie ? Le 1er août, une attaque a tué un soldat au sud d’Inatès. Au milieu des négociations pour la libération des otages français en 2014, la France s’est montrée disposée à libérer de la prison nigérienne Iliassou « Petit Chafori » Djibo, un ancien membre du Mujao qui a ensuite rejoint le GSIM et est devenu un haut dignitaire de l’Etat islamique. L’observatoire Kisal, axé sur les Peul, a fourni des mises à jour essentielles sur les attaques dans les zones rurales éloignées. Ils ne sont généralement pas issus de familles musulmanes pratiquantes, bon nombre sont des nouveaux convertis, ou des personnes qui ne se sont mises à pratiquer leur religion que très récemment[324]. Depuis les années 1990, des cycles de violence liés à la rébellion et aux conflits fonciers ont opposé les Peul de Tillabéri à d’autres groupes, ce qui a conduit les jeunes hommes peul, comme leurs voisins touareg et daosahak, à apprendre le métier des armes. Certaines de ces communautés avaient alors resserré les liens avec l’Etat islamique qui leur offrait sa protection. Le gouvernement canadien utilise officiellement la dénomination « État islamique », qu'il considère comme « entité » terroriste susceptible de voir ses biens saisis, bloqués ou confisqués[721]. Voir également le message audio de Sahraoui faisant serment d’allégeance (bay’ah) à Bagdadi, op. Ils menacent également le pilote jordanien Mouath al-Kassaesbah, capturé le 24 décembre. Le meurtre d’Arrisal et de ses proches six mois plus tard a renforcé ceux qui soutenaient les jihadistes. Et le 4 octobre, l'EI revendique sa première attaque contre la police bengalie, un policier est tué au couteau près de la capitale[574]. Le 10 juin 2014, après la prise de Mossoul, l'EIIL s'empare des réserves d'argent liquide des banques de la ville, soit 425 millions de dollars[424]. En revanche, l'État islamique prend l'ascendant dans le gouvernorat de Raqqa et l'est du gouvernorat d'Alep[131] : les rebelles sont repoussés à Tall Abyad le 12 janvier, à Raqqa le 13 et à Jerablus le 17[132],[128],[132],[133]. « La paix ne l’intéresse pas. Entretien de Crisis Group, membre du comité, Niamey, octobre 2019. La maîtrise des outils de communication les plus modernes par les membres de l’organisation Etat islamique laisse penser que ce conseil, comme le premier d’ailleurs, a été pris très au sérieux[300] !
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