dedans et attirerait tous les autres. Puis Saïd, le yarmouk, fit apporter du vinaigre avec lequel il lava mes blessures. Malheureusement il ne pouvait se servir que d’un bras. Les jours suivants, nous voyons les cours des églises et des écoles fourmiller d’Arméniens provenant de la province de Cilicie. Ce jeune homme a été pris avec 39 autres l’an 1916 pour la fête du Courbân. Nous avons marché comme des bêtes de somme dans la neige. Aux premières lueurs de l’aube, nous commençons à apercevoir des cadavres sur le chemin. Il avait peut-être appris que Rechid bey avait fait exécuter un kaïmakam [celui de Lidjé] de son vilayet qui avait refusé de procéder au massacre des chrétiens ». Je ne savais plus que faire, mon cœur palpitait d’appréhension pour ma fille. Au lever, le matin, la puanteur était mortelle. Je meurs de faim. Les autres étaient les abbés Louis Mansourati, Joseph Rabbâni, et Joseph Mâmabarchi, tous syriens. Cependant, le préposé à la déportation proclama tout haut : « Nous avons un ordre absolu et clair de les tuer tous sans exception ». — J’ai donné ma parole à mon mari devant Dieu, disait la jeune femme, et je ne puis le trahir. On me donna un coup de poignard et des coups de bâton, mais je me jetai dans la citerne avant de recevoir le coup de grâce. à notre arrivée à la porte de la prison, ils se sont mis à nous fouiller un à un. Puis un chrétien passa qui l’aida à sortir et le cacha dans sa maison ». Il répéta cette opération durant huit jours, jusqu’au moment où mes blessures furent cicatrisées et où mes forces revinrent. Y.Ternon, Mardin 1915 ► Livre II. “Non, leur dit-il, ce serait pour me tuer, je préfère mourir ici”. Je leur ai versé vingt-cinq livres et leur ai promis de payer le reste après qu’ils m’auraient relâché. Pour prouver qu’il aurait bien un fusil, ils lui montrent un étui. Leurs bourreaux les ligotent et les emmènent à la mosquée el-Darran, au sud de la ville. On nous donna un délai de 24 heures pour nous préparer. Il trouva quatre livres et les rapporta tout joyeux. Demain elle vous rejoindra ». Vite un seau d’eau froide sur la tête, il revient à lui-même. L’abbé Matta Crémo était un homme âgé et débile [fragile]. (Cochon ! , en référence  au site novinite.com, il a exprimé l’intention d’exporter des fruits, des pâtes de tomate et des confitures. B. Il me donna un manteau pour me voiler. Deux heures après le coucher du soleil je les ai quittés. cit., p. 87]. Je ne suis plus sortie de sa maison jusqu’en décembre 1915 ». » Je répondis : « Tu fais erreur ». Puis je trouvai un peu d’eau dans le fossé et j’en bus. Le matin, nous emportons les quelques effets que nous avions et nous nous dirigeons vers la gare du chemin de fer. . Il l’amène chez lui, fait venir un médecin qui la soigne et la guérit. Gladys Berejiklian espère que l’Australie reconnaîtra le Génocide arménien dans un proche Alors, les soldats s’approchent pour la prendre de force, mais avant qu’ils n’aient pu mettre la main sur elle, elle se jette dans la citerne en disant : “ Jamais vous ne m’aurez ”. Elle avait vu massacrer son mari, ses parents et cent autres et ses pieds battaient dans une boue formée de leur sang. Alors nous sentons que nous sommes sauvés. Arrivés au village musulman de Harrin, à trois heures de Mardin, le convoi s’arrête et bientôt les exécutions commencent au bord des citernes qui sont en cet endroit. Il apprend que certains ont été conduits à Deir-es-Zor, que d’autres ont été transportés en train dans les coins les plus reculés de Syrie ; que quelques-uns ont pu s’établir à Alep, mais que ceux qu’on emmenait au quartier Karelek, à Alep, étaient ensuite conduits dans les camps de concentration de l’Euphrate et tués]. Aussi, est-il plein de gens qui vont et viennent. Telle est la loi de notre religion. Nous arrivâmes ainsi après trois heures à un monticule dont je ne connais pas le nom. Peu de temps après passa un autre musulman qui lui témoigna de la pitié et insista pour qu’il se laisse sauver. Il regarda et vit une scène horrible : une femme nue, ensanglantée, assise sur une masse de chairs humaines en morceaux, couverte de sang. La fille dit à l’arabe : « tu auras 300 livres turques (6 900 francs) si tu nous conduis toutes les deux en sûreté à Alep. Ils ont commencé à me frapper, puis ils me conduisirent au couvent des sœurs franciscaines. [Rhétoré]. En effet, le fils du Pacha s’approcha des hommes qui étaient avec nous, tels Boutros Djinandji, Chukri Kaspo, Fathallah Challemé, Boghos Makhouli, Boghos, le fils de Naoum Djinandji et le vartabed Ohannès et il se mit à leur parler avec son hypocrisie innée et avec des paroles douceâtres, il leur fit espérer qu’ils voyageraient et seraient saufs tous ensemble. Anthologie de récits de la grande Catastrophe. Ils attachèrent mes pieds et m’y donnèrent quatre cents coups. Madame Hanné Maloyan est la belle-sœur de l’archevêque arménien, la femme de son frère Malallah. Au moins, sais-tu que de la France il n’y a plus de secours à attendre ? Ce récit se place après celui de la mise à mort du troisième convoi de femmes, composé de 60 familles et exterminé à Killeth. Je me suis habillé en femme et me suis dirigé vers la maison d’El-Madoub. L’un d’eux, Francis, était rentré de Diarbékir et avait raconté les horreurs qui y étaient commises. Ils le jettent alors à terre et le frappent, ainsi que son père. Vladimir Poutine a félicité le Premier ministre d’Arménie à l'occasion de la Fête de Toutes les images de la visite de la délégation marseillaise disponibles ici. Plus tard, Tewfik el-Ansari, le policier Hakki, le cadi Ayo el-Mechkaouieh retournent chez Nasri avec d’autres hommes. On nous emmena en nous disant que Diarbékir était en feu et qu’il fallait que nous y allions pour éteindre l’incendie. Le père Rhétoré reprend ici son récit]. Khodr, le fils d’un soufi, Mourad el-Adkhi, passant par là, entend ses gémissements. Mais les musulmans de l’endroit s’inquiétèrent de cet Arménien qui vivait encore contre tout droit légal à l’existence [c’est moi qui souligne] et ils finirent par lui dire : “ Fais-toi musulman, autrement nous te tuerons ”. Wardâni marchait derrière sa mère qui tenait dans ses bras un petit enfant encore à la mamelle, mais la jeune fille est empoignée par un soldat qui l’emmène. Saleh me cria : « Debout, dépêche-toi et suis-moi au poste de police ». Il me dit : « Debout, dépêche-toi ». On voyait les Circassiens violer les jeunes filles arméniennes transportant leurs jarres pour aller puiser de l’eau au fleuve Khabour. Puis ils prirent les souliers de Mikhaïel, son tarbouche (couvre-chef rouge), son porte-monnaie. Ils pleuraient. Si ce que vous dites est vrai, amenez Philippos pour qu’il vous donne ce que vous demandez ». On avançait dans ces steppes brûlantes et voilà que le groupe de la cavalerie nous quitte pour se diriger ailleurs. Mais il avait les mains entières… Les ânes que nous avions reçus étaient émaciés, incapables de supporter la charge. Pour l’obliger à se tenir debout sur ses pieds endoloris on l’attacha, les bras en croix, à des anneaux fixés au mur du cachot. — Ton mari, reprenait le musulman, a été tué avec les autres Arméniens. Ils se mirent alors à me frapper avec leurs poignards. Je le suivis pendant que le sang giclait de ma tête et de tout mon corps. Quand les soldats voulurent la dépouiller de ses vêtements, elle refusa énergiquement. On le soufflette… puis sa joue reçoit les crachats des bourreaux… Au bout de 55 minutes d’un supplice qui faillit le disloquer aux bras, le vaillant prêtre fut détaché. également « Mémoires de A.Y. Elle rentre chez elle, inquiète. Les Kouzi deviennent agressifs et la menacent. Tarte Tatin Ananas Michalak, Self Tissus Epinal, Em Normandie Emploi Du Temps, Berger Polonais De Plaine élevage, Ennemies Mots Fléchés, ..." />

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9 janvier 2021 - No Comments!

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je me remets entre vos mains ”. Quand à ma fille Aznef qui était dans les bras d’un arabe, elle me déchirait le cœur avec ses cris, je l’entendais dire : « Je veux aller chez maman ». Deux autres marchèrent avec elle la distance d’un jet de pierre et ne tardèrent pas à revenir. Ils insistèrent pour que je me déclare musulmane et sois sauvée. Il tenta de m’arrêter et appela ses amis pour l’aider. Elle fut emmenée de Mardin avec tous ceux de sa famille qui furent tués, sauf un enfant de douze ans qui parvint à s’échapper. — Kafir, tu ne sais rien. Comme en informe «Armenpress», en référence  au site novinite.com, il a exprimé l’intention d’exporter des fruits, des pâtes de tomate et des confitures. « Le jour de la fête de la Transfiguration (6 août)…, je fus arrêté avec 360 personnes, toutes arméniennes catholiques. En fait, arrivés à Diarbékir, ils nous ont emmenés à la prison, nous ont déshabillés, nous laissant à peine vêtus. Malgré cela, les Kurdes, au comble de l’impudicité et de la haine, commencèrent à choisir parmi les filles et les petits enfants ceux qu’ils convoitaient. Pour me faire comprendre ce que je risquais en fuyant, ils ont été chercher un jeune Arménien qu’ils ont tué devant moi et qu’ils ont jeté dans un puits. Ils les menèrent en prison et les poussèrent du haut de l’escalier jusqu’en bas. La jeune femme finit par s’évader de chez lui, mais c’était au plus fort de la persécution. Ils ont passé une nuit dans la maison de leurs hôtes, puis ont été tués et leurs corps ont été abandonnés aux portes de la ville [Cf. Li Keqiang a félicité Nikol Pashinyan, 12:08, 21.09.2020 Ils délièrent ses nattes, empochèrent la somme et la tuèrent. Le chef des gendarmes accepta, puis il leur proposa de se convertir à l’islamisme. L’abbé Krémo n’a pas écrit le récit de ses tortures à son retour de Mardin, mais il a raconté, avec détails, comment ses bourreaux l’avaient traité à ses trois amis français, les pères dominicains. Jamais le Séraï n’avait été aussi propre, et cela sans frais aucun, ce qui n’empêcha pas que l’administration n’ait passé en compte cette journée de balayage gratuit ; elle aurait dérogé à ses habitudes en faisant autrement ». Les quatre jeunes prêtres de leur plus belle humeur se mettent à jouer du balai, les balayures roulent, volent, s’amoncellent en ce lieu qui n’est pas souvent nettoyé ; vite, sans l’ordre de personne, l’un d’eux court chercher le baquet aux ordures, il le remplit, il le charge sur son épaule, il va le vider et il revient gaiement au travail ; c’est ensuite à qui portera le baquet. Elle leur demanda, comme dernière grâce de leur laisser un dernier vêtement. « Ils donnèrent l’ordre à quelques familles, parmi lesquelles la nôtre, de se préparer au départ. Nous marchâmes ainsi jusqu’à un endroit appelé « Djardjab » où il y avait de l’eau. La pauvre Wardâni entendait ces propos et elle avait d’autant plus à craindre de ces barbares qu’elle avait vu passer successivement devant sa porte six chrétiennes, malades comme elles, et qu’on emmenait hors du village pour les tuer comme des brebis galeuses. Ils convoquèrent aussi l’abbé Hanna Tabé et Boutros Mallache, sacristain de l’église, et Girgis el Moussali, le domestique des pères dominicains et d’autres qu’ils virent sur la place de l’église et dans les chambres. Il répondit : « Non ! Comme ils s’acharnent sur eux, les deux hommes s’évanouissent. Près de la grande mosquée, Farès Hammo me repéra. Un fonctionnaire envoyé spécialement par le vali de Diarbékir pour conduire, avec Memdouh bey, les convois de femmes vint lui intimer l’ordre d’abandonner ces malheureuses. Les pauvres mortes gisaient encore là et la captive regardait leurs cadavres en essayant d’y voir une dernière fois la figure de sa mère. Bourreaux, frappez. Je pense qu’on était au début du mois d’août 1915. M. Gaudin a en outre parrainé la lettre d’intention signée par l’UFAR et l’Université Aix-Marseille, qui devrait rapprocher les deux établissements et favorisera les échanges d’étudiants, ainsi que le protocole d’accord entre l’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille et l’Hôpital Sourb Astvatsamayr. Marie ! Elle dévorait inconsciemment, sans tenir compte de personne…. Je me souviens d’un soldat qui offrit un plat de nourriture à une jeune fille arménienne. Et les geôliers ne cessèrent de frapper qu’au deux cent cinquantième coup, parce que l’homme ne peut, dans une même séance, en supporter davantage. Mais elle persiste dans sa volonté. Ils croient, par ce geste, « fertiliser leurs mains ». Ils entrent et demandent à Nasri de leur remettre son fusil. Nous arrivâmes ainsi au village de Abdel Imam. Je lui jure, par Mahomet, que je lui lance une corde et que je le délivre. Vu 971 fois La barbarie et la cupidité les poussa à défaire même les couches des bébés pour les inspecter l’une après l’autre. Un homme d’affaire arménien envisage une éventuelle exportation des fruits arméniens en Les massacreurs de cette généreuse chrétienne disaient ensuite : Quelle femme ! Elle provenait des puits pleins de cadavres des gens massacrés. J’ai accepté. Malheureusement il n’y put réussir et je ne sais ce qui est advenu de lui. Hadj Kouzi fait ensuite vider maison et magasin. Ses bourreaux, se faisant les dignes émules des Juifs du Calvaire (sic) lui disaient : — Que ton Christ vienne donc te délivrer. ». « Les relations entre l’homme d’affaire et les autorités arméniennes se sont tellement tendus que nous avons (...). Afin de la gagner, il n’avait que de bons traitements pour elle et il lui représentait l’honneur et les avantages dont elle jouirait en accédant à sa volonté. Jacques Rhétoré : « La faveur du sultan coûta cher aussi à l’abbé Matta Crémo (sic), économe de l’évêché syrien : c’était l’évêché lui-même que l’on voulait insulter et rançonner dans sa personne. Apprenant cela, Memdouh se fâche et réclame à Nasri deux cents livres supplémentaires – il vient de payer les mille cinq cents livres exigées. « Préférer la mort à la souillure était bien dans les sentiments de la jeune femme mardinienne dont je vais parler. Des gens sur le point d’expirer, d’autres qui ont à peine expiré ; d’un côté des monceaux d’os, des restes de pieds et de mains non brûlés… La chaleur était suffocante, la terre désertique, sans trace de plantes et de verdures. Il répondait : — C’est vrai, j’ai toujours aimé la France, bienfaitrice des Chrétiens d’Orient. Elles étaient si aiguës que des soldats s’évanouirent. Quelques jours après, passa un homme, chef de village. Il y reste ça et là, aux points les plus profonds, un peu d’eau, durant un certain temps, mais une eau dégoûtante, de couleur brune, et puante, avec des saletés en surface. Entrés dans sa maison, il étendit un matelas pour moi et ma fille. Chacun d’eux a fait un rapport différent d’une même histoire reçue en commun, ce qui donne l’occasion d’apprécier les transformations que subit le récit en passant d’une victime à un témoin qui a reçu la confidence et les détails qui frappent l’auditeur attentif et compatissant. C’était comme si je n’avais jamais bu de ma vie une eau plus délicieuse. Il retira son abaya et la jeta à la femme, lui disant de se couvrir avec. Quelques jours après, le 7 juin, un Kurde dachi : Saleh, un policier, Makhi, d’autres musulmans, Gino el-Kazaz, son neveu et Abdel-Salam el-Raouda, viennent à sa maison en compagnie de Philippos. Après avoir égorgé ces femmes, les assassins se lavent les mains dans les flots de sang qui coulent dans le ravin. L’avant-dernier devint fou et mourut de faim. On est le 15 juillet 1915. Les produits et les technologies arméniens ont impressionné les participants du Forum – C’est notre métier de nettoyer les consciences, répondent joyeusement les prêtres balayeurs, il est tout naturel qu’on ait pensé à nous pour nettoyer le Séraï… et en avant le balai. Sophie accepte, lui remet quarante livres turques et des bijoux et les clés de sa maison et du magasin de son mari. Pour se nourrir, il mangeait la chair de ses compagnons morts et, comme il n’avait pas d’instrument, il devait l’arracher avec ses dents. Elle ne se laissa pas faire. Un soldat s’approcha et dit : « Laissez-la ici cette nuit. Bulgarie. Quels tyrans impies ! Que le Seigneur de paix vous donne lui-même la paix en tout temps et en toutes manières! Il a mentionné que la Bulgarie pourrait servir d'un pays transit pour l'exportation en Europe. Invité par l'édile d'Erevan, le Sénateur-Maire de Marseille, à la tête d'une importante délégation d'élus et d'hommes d'affaire de sa ville, s'est rendu en Arménie du 23 au 27 octobre. Je leur ai demandé de me tuer tout de suite, mais ils m’ont conduit au poste de police. avenir, Les produits et les technologies arméniens ont impressionné les participants du Forum Je trahirais aussi Dieu et sa religion en acceptant l’islamisme. D’autres témoignent leur compassion. Ils les conduisirent en chemise au gouffre et s’en prirent à elles à coups de fusils, d’épées, de poignards et de gourdins et les égorgèrent et les tuèrent sans pitié. Mourir dans ces conditions est une grande grâce que Dieu nous fait ”. Ses trois fils, Iskandar, Philippos et Abd el-Massih, ont été arrêtés. Venu à la gare, il nous accompagna chez lui. N’ayant pas de blessures mortelles, il revint à lui et pensa aussitôt à atteindre la bouche de la citerne en amoncelant les cadavres de manière à pouvoir s’élever jusque là et sortir. Pour revenir chez lui, il se déguise en femme et part à cheval. Toutes ces personnes, quel que fût leur âge, ne montraient aucun chagrin de se voir devant la mort… », [Suit le récit de la Mardinienne :] « Notre convoi, ajoutait-elle, fut amené dans un endroit où il y avait des citernes auprès desquelles les exécutions se firent. Son père et ses deux frères ont été déportés dans le premier convoi du 11 juin]. Le riche homme d’affaire arménien et bienfaiteur vivant en Grande Bretagne, Vatché Manoukian devaient également se rendre en même temps en Arménie. Plus de de 40 entrepreneurs français et 50 entrepreneurs arméniens étaient présents au forum d’affaire franco-arménien, organisé conjointement par les Ministères de l’Economie et de la Diaspora, la mairie d’Erevan, la Chambre de Commerce et d’industrie de Marseille et le Forum économique de développement de l’Arménie. Il ordonna alors à deux soldats de me ramener chez moi. Memdouh l’insulte et le fait emprisonner avec Naoum. Ensuite ils versèrent de l’eau sur moi. Ils nous emmenèrent au siège de la police où nous restâmes jusqu’au soir. J’ai vite dénoué la corde et me suis rejeté sur les corps ». Après avoir été décimé, le convoi, parvenu à Kharabkhond, au-delà de Nisibe, est anéanti et les corps jetés dans un puits : « La dernière victime, Mariam, fille d’Abdulmessih Kalaïli, jetée dans le puits, est ensuite secourue par un Kurde. Ils menacent le vieillard, puis l’un d’eux revient avec Philippos à qui il demande de sortir le fusil de sa cachette. Toutes furent égorgées. — Ce n’est pas la France qui fait la guerre à la Turquie, c’est la Turquie qui fait la guerre à la France. N’avez-vous pas dit que vous ne laisseriez survivre aucune d’entre nous ? Ils frappèrent l’abbé Hanna Tabé et lui brûlèrent la barbe avec du soufre, puis ils nous firent descendre et nous engouffrèrent dans une pièce exiguë et incommode. On comprend cependant, à lire sa prose, avec quelles réserves j’ai cité ce texte. Rien n’égale la peine qu’on éprouve en voyant qu’on a manqué la mort avec laquelle on allait être mis en possession de la vie éternelle. [ Jacques Rhétoré, Manuscrit, pp. Trois soldats m’ont rattrapé. Vu 921 fois à peine arrivé devant la maison Djinandji, dix soldats m’ont entouré. > 2013 > Le maire de Marseille en visite en Arménie. Une mère vendait son fils au plus vil prix, ignorant si elle le confiait à un être humain pour qu’il survive, ou bien pour en recevoir le prix, vivre quelques jours et ensuite mourir. Bientôt passe un Arabe. On les avait enfermés six jours dans la citadelle. Mais où trouver l’argent ? Vu 936 fois Puis ils nous ordonnèrent de nous lever et nous pressâmes le pas jusqu’aux abords de Tell Armen. Un des soldats qui nous accompagnaient nous apprend qu’il est venu nous protéger. JC, princesse arménienne de Mitanni (Totoukhipa) - Avadis Tevanian: développeur du système d'exploittaion Machintosh "L’Arménien qu’on a voulu effacer de la terre, s’il est fier des célébrités arméniennes mondialement connues, c’est qu’il y … Je dormis jusqu’au matin. Mais la faim et la soif nous accablaient. Quelques mois après la fin des déportations, il la conduisit à Mardin où elle raconta la massacre de son convoi ». Près d’une heure plus tard (sic), je me réveillai à nouveau et entendis les gémissements de ma fille qu’avait prise un arabe nommé Joumaa. Elle ajoute : « Après ces convois, ce fut des départs par 40, 50, on venait les chercher chez elles, on les menait plus ou moins loin, on leur coupait la tête, on les achevait, on les jetait dans un précipice, à Dara ou dans des citernes sans eau où les corps gisaient plusieurs jours, comme des vers, les uns sur les autres. Ceux du dernier rang se dirent que, mourir pour mourir, le premier se jetterait dedans et attirerait tous les autres. Puis Saïd, le yarmouk, fit apporter du vinaigre avec lequel il lava mes blessures. Malheureusement il ne pouvait se servir que d’un bras. Les jours suivants, nous voyons les cours des églises et des écoles fourmiller d’Arméniens provenant de la province de Cilicie. Ce jeune homme a été pris avec 39 autres l’an 1916 pour la fête du Courbân. Nous avons marché comme des bêtes de somme dans la neige. Aux premières lueurs de l’aube, nous commençons à apercevoir des cadavres sur le chemin. Il avait peut-être appris que Rechid bey avait fait exécuter un kaïmakam [celui de Lidjé] de son vilayet qui avait refusé de procéder au massacre des chrétiens ». Je ne savais plus que faire, mon cœur palpitait d’appréhension pour ma fille. Au lever, le matin, la puanteur était mortelle. Je meurs de faim. Les autres étaient les abbés Louis Mansourati, Joseph Rabbâni, et Joseph Mâmabarchi, tous syriens. Cependant, le préposé à la déportation proclama tout haut : « Nous avons un ordre absolu et clair de les tuer tous sans exception ». — J’ai donné ma parole à mon mari devant Dieu, disait la jeune femme, et je ne puis le trahir. On me donna un coup de poignard et des coups de bâton, mais je me jetai dans la citerne avant de recevoir le coup de grâce. à notre arrivée à la porte de la prison, ils se sont mis à nous fouiller un à un. Puis un chrétien passa qui l’aida à sortir et le cacha dans sa maison ». Il répéta cette opération durant huit jours, jusqu’au moment où mes blessures furent cicatrisées et où mes forces revinrent. Y.Ternon, Mardin 1915 ► Livre II. “Non, leur dit-il, ce serait pour me tuer, je préfère mourir ici”. Je leur ai versé vingt-cinq livres et leur ai promis de payer le reste après qu’ils m’auraient relâché. Pour prouver qu’il aurait bien un fusil, ils lui montrent un étui. Leurs bourreaux les ligotent et les emmènent à la mosquée el-Darran, au sud de la ville. On nous donna un délai de 24 heures pour nous préparer. Il trouva quatre livres et les rapporta tout joyeux. Demain elle vous rejoindra ». Vite un seau d’eau froide sur la tête, il revient à lui-même. L’abbé Matta Crémo était un homme âgé et débile [fragile]. (Cochon ! , en référence  au site novinite.com, il a exprimé l’intention d’exporter des fruits, des pâtes de tomate et des confitures. B. Il me donna un manteau pour me voiler. Deux heures après le coucher du soleil je les ai quittés. cit., p. 87]. Je ne suis plus sortie de sa maison jusqu’en décembre 1915 ». » Je répondis : « Tu fais erreur ». Puis je trouvai un peu d’eau dans le fossé et j’en bus. Le matin, nous emportons les quelques effets que nous avions et nous nous dirigeons vers la gare du chemin de fer. . Il l’amène chez lui, fait venir un médecin qui la soigne et la guérit. Gladys Berejiklian espère que l’Australie reconnaîtra le Génocide arménien dans un proche Alors, les soldats s’approchent pour la prendre de force, mais avant qu’ils n’aient pu mettre la main sur elle, elle se jette dans la citerne en disant : “ Jamais vous ne m’aurez ”. Elle avait vu massacrer son mari, ses parents et cent autres et ses pieds battaient dans une boue formée de leur sang. Alors nous sentons que nous sommes sauvés. Arrivés au village musulman de Harrin, à trois heures de Mardin, le convoi s’arrête et bientôt les exécutions commencent au bord des citernes qui sont en cet endroit. Il apprend que certains ont été conduits à Deir-es-Zor, que d’autres ont été transportés en train dans les coins les plus reculés de Syrie ; que quelques-uns ont pu s’établir à Alep, mais que ceux qu’on emmenait au quartier Karelek, à Alep, étaient ensuite conduits dans les camps de concentration de l’Euphrate et tués]. Aussi, est-il plein de gens qui vont et viennent. Telle est la loi de notre religion. Nous arrivâmes ainsi après trois heures à un monticule dont je ne connais pas le nom. Peu de temps après passa un autre musulman qui lui témoigna de la pitié et insista pour qu’il se laisse sauver. Il regarda et vit une scène horrible : une femme nue, ensanglantée, assise sur une masse de chairs humaines en morceaux, couverte de sang. La fille dit à l’arabe : « tu auras 300 livres turques (6 900 francs) si tu nous conduis toutes les deux en sûreté à Alep. Ils ont commencé à me frapper, puis ils me conduisirent au couvent des sœurs franciscaines. [Rhétoré]. En effet, le fils du Pacha s’approcha des hommes qui étaient avec nous, tels Boutros Djinandji, Chukri Kaspo, Fathallah Challemé, Boghos Makhouli, Boghos, le fils de Naoum Djinandji et le vartabed Ohannès et il se mit à leur parler avec son hypocrisie innée et avec des paroles douceâtres, il leur fit espérer qu’ils voyageraient et seraient saufs tous ensemble. Anthologie de récits de la grande Catastrophe. Ils attachèrent mes pieds et m’y donnèrent quatre cents coups. Madame Hanné Maloyan est la belle-sœur de l’archevêque arménien, la femme de son frère Malallah. Au moins, sais-tu que de la France il n’y a plus de secours à attendre ? Ce récit se place après celui de la mise à mort du troisième convoi de femmes, composé de 60 familles et exterminé à Killeth. Je me suis habillé en femme et me suis dirigé vers la maison d’El-Madoub. L’un d’eux, Francis, était rentré de Diarbékir et avait raconté les horreurs qui y étaient commises. Ils le jettent alors à terre et le frappent, ainsi que son père. Vladimir Poutine a félicité le Premier ministre d’Arménie à l'occasion de la Fête de Toutes les images de la visite de la délégation marseillaise disponibles ici. Plus tard, Tewfik el-Ansari, le policier Hakki, le cadi Ayo el-Mechkaouieh retournent chez Nasri avec d’autres hommes. On nous emmena en nous disant que Diarbékir était en feu et qu’il fallait que nous y allions pour éteindre l’incendie. Le père Rhétoré reprend ici son récit]. Khodr, le fils d’un soufi, Mourad el-Adkhi, passant par là, entend ses gémissements. Mais les musulmans de l’endroit s’inquiétèrent de cet Arménien qui vivait encore contre tout droit légal à l’existence [c’est moi qui souligne] et ils finirent par lui dire : “ Fais-toi musulman, autrement nous te tuerons ”. Wardâni marchait derrière sa mère qui tenait dans ses bras un petit enfant encore à la mamelle, mais la jeune fille est empoignée par un soldat qui l’emmène. Saleh me cria : « Debout, dépêche-toi et suis-moi au poste de police ». Il me dit : « Debout, dépêche-toi ». On voyait les Circassiens violer les jeunes filles arméniennes transportant leurs jarres pour aller puiser de l’eau au fleuve Khabour. Puis ils prirent les souliers de Mikhaïel, son tarbouche (couvre-chef rouge), son porte-monnaie. Ils pleuraient. Si ce que vous dites est vrai, amenez Philippos pour qu’il vous donne ce que vous demandez ». On avançait dans ces steppes brûlantes et voilà que le groupe de la cavalerie nous quitte pour se diriger ailleurs. Mais il avait les mains entières… Les ânes que nous avions reçus étaient émaciés, incapables de supporter la charge. Pour l’obliger à se tenir debout sur ses pieds endoloris on l’attacha, les bras en croix, à des anneaux fixés au mur du cachot. — Ton mari, reprenait le musulman, a été tué avec les autres Arméniens. Ils se mirent alors à me frapper avec leurs poignards. Je le suivis pendant que le sang giclait de ma tête et de tout mon corps. Quand les soldats voulurent la dépouiller de ses vêtements, elle refusa énergiquement. On le soufflette… puis sa joue reçoit les crachats des bourreaux… Au bout de 55 minutes d’un supplice qui faillit le disloquer aux bras, le vaillant prêtre fut détaché. également « Mémoires de A.Y. Elle rentre chez elle, inquiète. Les Kouzi deviennent agressifs et la menacent.

Tarte Tatin Ananas Michalak, Self Tissus Epinal, Em Normandie Emploi Du Temps, Berger Polonais De Plaine élevage, Ennemies Mots Fléchés,

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