Indo-Européenne. Folio, 1987, p. 15 sqq. Le linguiste Nikolaï Troubetskoï[137] voyait dans la famille des langues indo-européennes un ensemble d'isoglosses typologiques ne présupposant pas forcément l'existence d'une langue-mère, ou les migrations d'un peuple porteur de cette langue et de sa culture. Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Pour reconstruire l'indo-européen, les linguistes reconstruisent les différentes branches qui se sont séparées au cours du temps. séparation entre le proto-indo-européen commun et l'anatolien en -4000 avant J.-C. séparation entre le proto-indo-européen commun et le tokharien entre -3700 et -3300 avant J.-C. séparation entre le proto-indo-européen commun et l'italo-celtique en -3000 avant J.-C. (période concomitante avec l'apparition de la culture de la céramique cordée), séparation entre le proto-indo-européen commun et du. (Amsterdam, Philadelphia). Cependant, tous les mots dans les langues européennes ne sont pas d'origine proto-indo-européenne. Un autre peuple parle encore aujourd’hui une langue pré-indo-européenne, le basque, qui nous est très utile en servant de modèle. Émise par l'archéologue américaine d'origine lituanienne Marija Gimbutas[46], elle consiste à identifier les Indo-Européens avec les porteurs de la culture des kourganes dans la steppe pontique Marija Gimbutas [47] . Cette hypothèse représente le consensus scientifique à ce jour[42], et la plupart des linguistes s'accordent à dire que les mots « roue », « char », « cheval », « mouton », « vache », « lait » et « laine » peuvent être attribués aux locuteurs de la culture Yamna qui ont émigré en Europe depuis la steppe caspienne[43],[44]. Olsen B.A., T. Olander, et K. Kristiansen (dir. 2nd ed. Bernard Sergent, « Penser - et mal penser - les Indo-Européens », dans. La fonction du poète indo-européen était d'être le gardien et le transmetteur de la tradition ancestrale et un protecteur de la mémoire collective. Cette hypothèse, développée par Colin Renfrew, situe le foyer originel des Indo-Européens en Anatolie (actuelle Turquie), dans la zone où le blé pousse toujours à l'état sauvage. Pour Boettcher, le mouvement des populations qui aboutit à la formation du peuple indo-européen commence dès la fin du Paléolithique, lorsque le réchauffement du climat permet aux chasseurs de rennes de suivre le gibier dans la partie Nord de l'Europe, débarrassée des glaces. par massacre de masses des mâles du groupe ?)[97]. Le modèle révisé de Renfrew suite à plusieurs critiques[121] plaide toujours en faveur d'un mouvement des populations agricoles d'Anatolie vers la mer Égée et les Balkans s'étendant à travers l'Europe centrale le long du drainage du Danube (le Linearbandkeramik) et aussi autour de la partie occidentale de la mer Noire où il apportait l'agriculture et les langues indo-européennes dans la steppe pontique. Colin Renfrew[120] soutient que la diffusion des langues indo-européennes faisait partie intégrante de la diffusion de l'agriculture à travers l'Europe dans une «vague d'avancée» démographique depuis l'Anatolie. Thèmes abordés Introduction à la linguistique historique et comparative, appliquée au domaine indo-européen. Les principaux vestiges de cette civilisation, des tombeaux, dits kourganes (anglais : pit-graves), indiquent qu'il s'agit d'une société patriarcale et très hiérarchisée. La famille indo-européenne rassemble de nombreuses langues parlées en Europe et en Asie occidentale. Introduction à l’étude comparative des langues indo-européennes (8e éd., Paris). Les racines indo-européennes étant principalement fondées sur des consonnes autour desquelles s'articule une (ou plusieurs) voyelle alternante. On retrouve plusieurs branches qui la compose : la branche germanique, celtique, italique, balto-slave, indo-aryenne, puis des isolats linguistiques. Ils constituent avec eux une nouvelle culture, celle des gobelets en entonnoir (-4 200 à -2 600 ans) qui constitue selon lui l'habitat originel des Indo-Européens, ce qui expliquerait les mythes de « guerres de fondation » étudiés par Georges Dumézil (Enlèvement des Sabines à Rome, guerre entre les Ases et les Vanes de la mythologie nord-germanique...) qui montrent l'union d'un groupe de guerriers avec ses chefs à un groupe de « producteurs ». Cette installation de populations yamna est documentée également par les preuves paléogénétiques : l’ascendance Yamna représente d'après les résultats de Haak ainsi 73 % l'ADN des squelettes de la culture de la céramique cordée en Allemagne. » La culture Yamna (3300-2500 avant notre ère)[70] est originaire de la région du Don-Volga[71], où elle était précédée[72] par la culture de Khvalynsk de la Moyenne Volga (4700-3800 avant notre ère[73]) et sur le Don de la culture Repine (vers 3950-3300 avant notre ère[74]). ), Handbook of comparative and historical Indo-European linguistics, Berlin ; Boston, De Gruyter Mouton, 2017. (dir. Cette hypothèse de la migration d'un peuple paysan a trouvé peu d'échos chez les linguistes et les comparatistes car elle rend difficilement explicable la présence de nombreuses langues non-indo-européennes en Anatolie. Cette ascendance des Yamna est à l'origine de la présence de l'haplogroupe R1a et R1b qui sont les plus courants dans les populations européennes aujourd'hui[56]. indo-européens. Olsen, T. Olander et K. Kristiansen, Tracing the indo-europeans: new evidence from archaeology and historical linguistics, Oxbow Books, 2019, p. 26. indo-européen. En tant que langue flexionnelle, l'indo-européen se distingue ainsi de manière fondamentale des langues agglutinantes comme les langues asiatiques par exemple[106]. en anglais, c'est-à-dire Proto-Indo-European ), ainsi que, parfois, les peuples qui font usage de celles-ci, du moins aux époques anciennes. le sujet n'est pas habituellement obligatoire, et l'objet paraît seulement quand il est lié à la nature lexicale du verbe. POKORNY, J., 1959. Parmi les peuples anciens appartenant au groupe indo-européen, on peut citer les Celtes, les Germains, les Hittites, les Italiques, les Tokhariens et les Thraces[2]. L’hypothèse d’une migration de la steppe pontique vers l’Inde a également été corroborée par une autre équipe indépendante de spécialistes de l’ADN ancien [40]. Press, 1990, 352 p. BUCK, C. D., 1949. Carlos Quiles et Fernando López-Menchero, A grammar of modern Indo-European, 2012. 537-543. Les poètes disent la même chose de la même manière quand le même message est répété et redit et ils doivent transmettre le souvenir de la communauté[103]. Colin Renfrew, 1987. Il a existé tout au long de l'histoire des études sur les proto-indo-européens une multitude d'hypothèses et de modèles visant à déterminer le foyer originel des Proto-Indo-Européens. Archaeology and Language. indoeuropéenne. ; Georges Dumézil, Mythes et Dieux des Indo-Européens p. 25 sqq. Les datations proposées pour décrire l'apparition des différentes langues-indo-européennes[109] : L'indo-européen tel que les linguistiques le reconstruisent se caractérise de manière fondamentale par le fait qu'il est une langue flexionnelle. La construction éponyme de kourganes (tombes à monticules) n'est qu'un facteur parmi d'autres. Il avance que les ressemblances entre les langues indo-européennes pourraient s'expliquer par le contact, sans toutefois présenter de données ni développer son argumentation. Pour schématiser, le vocabulaire dit “culturel” (noms d’artefacts, de métaux, termes techniques, religieux ou philosophiques, légaux, économiques, poids et mesures etc.) En savoir plus sur notre politique de confidentialité. La culture à entonnoir a finalement été remplacée par la culture des tombes individuelles, mais la transition a pris des centaines d'années dans la partie orientale du sud de la Scandinavie, et les deux cultures ont dû s'influencer mutuellement pendant cette période. doi:10.1126/science.aat7487, The single most popular proposal is the Pontic steppes (see the Kurgan hypothesis)…, Olsen B.A., T. Olander, et K. Kristiansen (dir. fr. D'un côté les langues italo-celtiques qui apparaissent vers l'ouest par le Danube alors que le grec apparaît plus au sud, et d'un autre côté les langues proto-baltes et proto-slaves (aire thraco-cimmérienne), longtemps séparées par les Carpates, et qui, à partir du Dniepr, se développent vers le nord-ouest, contrairement aux langues indo-iraniennes qui iront occuper l'aire sud-est[80]. L'archéologue Jean-Paul Demoule avance que l'existence d'un foyer unique des Indo-Européens repose sur des postulats non démontrés selon lui[141]. Depuis ce berceau, l'expansion indo-européenne se serait faite à partir d'environ 8000 av. INDO-EUROPEÁNĂ s. f. (< adj. Les Indo-Européens sont nés il y a 250 ans de la mise en évidence de parentés linguistiques entre les langues européennes et celles du nord de l'Inde.. On en a conclu aussitôt à l'existence d'une langue originelle parlée par une population établie quelque part au sud-est de la Russie et qui aurait migré avant notre ère vers l'Europe d'une part, l'Inde d'autre part. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Exposé par David Reich professeur de génétique à Harvard qui expose les apports de la génétique à la connaissance des populations anciennes dont les peuples européens et asiatiques. »[45]. Les études de paléogénétiques qui ont définitivement confirmé l'hypothèse kourgane sont les suivantes [52] : celle menée par Haack et alii[53] et celle menée par Allentoft et alii[7]. Les langues indo-européennes. », « cette culture radicalement différente », « l’hypothèse de Troubetzkoy est grotesque, n’a jamais convaincu personne, et a été clairement réfutée (...) ; l’article de Troubetzkoy serait aujourd’hui rejeté par n’importe quelle revue scientifique sérieuse ». J.-C., en particulier de la culture Yamna vers le centre de l'Europe, ce qui a donné la naissance de la culture de la céramique cordée. La population qui parlait le proto-indo-européen n'a pas laissé de traces archéologiques ou de documents historiques qu'on pourrait lui attribuer de manière directe : l'existence des Indo-Européens comme peuple est donc une hypothèse au second degré[9]. La moitié de l'Europe est alors touchée : Allemagne du Sud et de l'Est, Europe centrale, Sud de la Russie. Les cultures que Gimbutas considérait comme faisant partie de la « culture kourgane » sont les cultures archéologiques suivantes : David Anthony a repris les travaux de Gimbutas. Grundriss der vergleichenden Grammatik der indogermanischen Sprachen. Klein J.S., B.D. Adams, W Y; Gerven, D P V; Levy, R S (October 1978). Gimbutas, « The Kurgan culture », dans Actes du viie congrès international des sciences préhistoriques, t. I, 1970, p. 483–487. La deuxième fonction, dite fonction guerrière, est liée à la défense du peuple. Dans ce qui suit, l'article présente ainsi l'indo-européen en exposant l'indo-européen tel qu'on peut le reconstruire à partir de langues écrites attestées. Cependant, il y a débat selon eux sur la question de savoir si ces changements résultaient de la circulation des idées ou des migrations humaines, facilitant aussi potentiellement la diffusion des langues et de certains traits phénotypiques. MEIER-BRÜGGER, M., 2002. adj. On peut tenter de reconstruire la culture des Proto-Indo-Européens en s'appuyant notamment sur les fouilles effectuées dans les plaines pontiques, sur le vocabulaire reconstruit du proto-indo-européen et sur des connaissances plus générales relatives à la découverte de la roue et à la domestication du cheval[89]. Ceci oblige à considérer désormais que la culture d'Afanasievo est directement issue d'une migration d'un groupe de la culture de Yamna [77],[78]. Hormis l'hypothèse anatolienne défendue encore récemment par plusieurs chercheurs, les autres hypothèses jouent dans la recherche proto-historique un rôle relativement mineur de nos jours[118],[119]. Boettcher compare leurs activités à celles des vikings quelques siècles plus tard. Strassburg, Trübner. Selon elle, « l'expansion à partir de l'Europe centrale et en direction de l'Ouest, du Sud et du Sud-Est fut d'une énorme importance pour l'élaboration ethnique de l'Europe » [48]. Joseph Salmons, « Language shift and the Indo-Europeanization of Europe ». Ainsi, selon une étude publiée en 2017 dans l'American Journal of Archaeology par l'archéologue Rune Iversen et le linguiste Guus Kroonen de l'université de Copenhague, l'un de ces échanges aurait eu lieu dans le sud de la Scandinavie, vers 2800 av. Joseph, et M. Fritz (dir. La première fonction, dite fonction sacerdotale, est liée au sacré. J.-C.). 522, no 7555, 2015, p. 207–211 (. J.-C.) depuis le continent vers la Grande-Bretagne introduit la culture campaniforme dans l'île. Selon lui, cette culture du Néolithique située dans la steppe pontique, dans la partie sud de l'aire entre Volga et fleuves de l'Oural, se distingue par la domestication précoce du cheval[50], ce qui en ferait un acteur privilégié d'invasions[51]. Selon Olsen, Olender et Kristiansen "(...) il est démontré que la migration du peuple Yamna de la steppe pontique vers l'Europe a conduit à la formation d'une culture hybride, créée dans l'interaction entre les pasteurs migrateurs et les groupes néolithiques indigènes [...] Dans la foulée de ce changement dans les composantes génétiques, nous observons des changements majeurs dans les coutumes funéraires et l'armement, et des preuves linguistiques d'un substrat de la terminologie agricole dans la langue indo-européenne des migrants qui sera plus tard connue sous le nom de proto-germanique[85].". Elle regroupe les agriculteurs, éleveurs, artisans, et les commerçants. Dumézil, quant à lui, insiste sur les trois fonctions présentes au sein des récits et mythes des peuples indo-européens et à partir desquels il tente de reconstruire un système mythologique commun venant des proto-Indo-Européens[104] : A partir d'une étude comparée des langues qui appartiennent au groupe des langues indo-européennes, les linguistes ont reconstruit la grammaire vraisemblable de l'indo-européen. Les héritiers de cette culture créent les cultures d'Ertebölle et d'Ellerbek[129]. Dedans, aucun des acteurs verbaux (Sujet et Objet) ne doit être exprimé. La poterie tardive de ces deux cultures se distinguent à peine de la poterie Yamna ancienne[75]. Les Indo-Européens auraient été à l'origine de la culture du blé. NDdb : La théorie "Out of Africa" prendrait-elle l'eau ? W. Haak, I. Lazaridis, N. Patterson, N. Rohland, S. Mallick, B. Llamas, G. Brandt, S. Nordenfelt, E. Harney, K. Stewardson, Q. Fu, A. Mittnik, E. Bánffy, C. Economou, M. Francken, S. Friederich, R. G. Pena, F. Hallgren, V. Khartanovich, A. Khokhlov, M. Kunst, P. Kuznetsov, H. Meller, O. Mochalov, V. Moiseyev, N. Nicklisch, S. L. Pichler, R. Risch, M. A. Rojo Guerra et C. Roth, « Massive migration from the steppe was a source for Indo-European languages in Europe », Nature, vol. La steppe pontique est devenue plus sèche et plus fraîche, les troupeaux ont dû être déplacés fréquemment pour les nourrir suffisamment, ce qui a été rendu possible par l'utilisation de chariots et de l'équitation, conduisant à « une nouvelle forme de pastoralisme plus mobile »[79]. La partie orientale était davantage orientée vers l'intégration des hommes, et la partie ouest était plus inclusive pour les femmes amenant à l'intégration de ces dernières au sein des groupes Yamna ou à majorité Yamna[83]. Ouvrage classique sur la grammaire comparée de l'indo-européen. Ces nouveaux arrivants diffusent forme primitive d'indo-européen, antérieure aux reconstitutions effectuées par les méthodes comparatistes, et d'où est issue la branche précoce de l'anatolien qui s'est déjà séparé du proto-indo-européen[80][81]. La découverte de ressemblances entre les mots et les similitudes de la grammaire (conjugaison, déclinaison, nombre de cas grammaticaux) ne permettent pas néanmoins de déduire la localisation du ou des points de départ d'un groupe de locuteurs du proto-indo-européen[11]. Beaucoup de chercheurs avançaient qu'on pouvait expliquer de manière plus économique les changements de mode de vie et de culture matériels par des évolutions internes aux sociétés proto-historiques plus que par un afflux de groupes externes. Les ADN yamna retrouvées chez les populations indo-européennes de l'âge de Bronze sont exclusivement masculine, ce qui prouve que les membres du groupe yamna ont supplanté les hommes des cultures locales dans le processus de reproduction (par exclusion de l'accès aux femmes du groupe ? Les recherches archéologiques menées depuis les années 1960 et les résultats de tests génétiques ont cependant contribué à fournir la base archéologiques et paléo-génétique servant à établir l'existence d'une population proto-indo-européenne avec sa culture matérielle propre, sa langue, son système social et symbolique, puis son expansion dans l'espace eurasiatique[12] [13]. Qui commence à l'Inde et finit à l'Europe inclusivement. Narasimhan VM, Patterson N, Moorjani P, et al., « The formation of human populations in South and Central Asia », Narasimhan VM, Patterson N, Moorjani P, et al. Les thèses de Demoule ont été réfutées par les linguistes[144]. Or, si des éléments grammaticaux se retrouvent au sein des langues anatoliennes et des autres langues indo-européennes, les linguistiques considèrent alors que les éléments communs entre les langues anatoliennes et les autres langues indo-européennes se trouvaient déjà au sein de l'indo-européen[108]. Les Proto-Indo-Européens étaient des éleveurs-cultivateurs qui avaient intégré la découverte de l'élevage venant d'Anatolie. Leurs résultats sont cohérents avec la propagation hypothétique des langues indo-européennes au cours de l'âge du bronze ancien. Ces premières recherches linguistiques se sont accompagnées de travaux de nature anthropologiques qui visaient à reconstruire une identité ethnique, culturelle et religieuse de cette population[27]. C'est essentiellement par l'étude des récits mythologiques et des institutions sociales des peuples indo-européens que les spécialistes, linguistes, comparatistes et philologues se sont penchés sur la vision du monde que cet héritage transmettait, notamment pour l'organisation sociale avec les travaux de Georges Dumézil, les institutions (Émile Benveniste). Qualifie les peuples qui parlent ces langues . A l'opposé de ces théories, les études génétiques montrent que les populations de la culture des vases à entonnoir représentent un mélange de chasseurs-cueilleurs mésolithiques et d’agriculteurs néolithiques, les populations néolithiques danubiennes constituant le fond génétique commun à toutes les populations du centre-nord et du centre-est de l'Europe à cette époque[131]. 2019;365(6457):eaat7487. Selon Anthony, « la propagation de l'horizon des Yamna était l'expression matérielle de la propagation de la culture proto-indo-européenne tardive à travers la steppe pontique [68]. Les chercheurs Pellard, Sagart et Jacques[37] exposent ainsi le consensus dont bénéficie les preuves ADN : « (...) Cette migration des steppes vers l’Europe, décrite par Anthony[38], fait consensus et a été largement confirmée par des recherches en paléogénétique [39]; Allentoft et al. La société Indo-Européenne est paysanne et guerrière à la fois. Vous trouverez sur cette page les mots correspondants à la définition « Langue indo-européenne » pour des mots fléchés. Lorsqu'il s'agit de caractères attribuables à une origine commune, on donne à ce genre d'études le nom de grammaire comparée et aux langues étudiées celui de famille. [49] Le modèle d'une « culture kourgane » rassemble les différentes cultures de l'âge du cuivre et du début de l'âge du bronze (Ve au IIIe millénaire av. L'histoire de l'étude comparative des langues indo-européennes; Plus tard, la culture des sépultures à ocre (territoire de Dniepr-Donets) aurait été l'habitat originel des Indo-Iraniens, les Celtes, Italiques, Slaves, Germains et Baltes provenant de la culture de la céramique cordée, la culture de Baden étant quant à elle le berceau géographique des Grecs et des Hittites. Selon Anthony, l'équitation pourrait être apparue dès 4200 av. 522, no 7555, 2015, p. 207–211 (. 3400 et 3200 avant notre ère[67]. ; les parlers iraniens … Parmi les peuples anciens appartenant au groupe indo-européen, on peut citer les Celtes, les Germains, les Hittites, les Italiques, les Tokhariens et les Thraces . Science. Néanmoins, cette thèse ne connaît pas une diffusion très large au sein du monde universitaire et elle a été abandonnée face aux découvertes paléogénétiques qui démontrent l'arrivée d'une population externe et elle n'est généralement pas évoquée dans les travaux sur les hypothèses relatives aux Proto-Indo-Européens[136]. (en) David Anthony, The Horse, the Wheel, and Language : How Bronze-Age Riders from the Eurasian Steppes Shaped the Modern World, Princeton, Princeton University Press, 2008, 721 p. Néanmoins, il est possible selon Anthony (, Olsen B.A., T. Olander, et K. Kristiansen, 2019, p. 12. ». indo-européenne. Les substantifs indo-européens sont déclinés suivant huit ou neuf cas. On the interface between archaeology, historical linguistics and comparative philology ». Selon Anthony, plusieurs éléments caractérisent la culture proto-indo-européenne : tout d'abord la présence du vocabulaire lié à la laine (wool en anglais, *Hwel- or *Hwol- en proto-indo-européen)[91]. Un modèle possible consiste à partir des phénomènes de domination verticale par lesquels les proto-indo-européen ont recruté de nouvelles élites qui ont adopté la langue proto-indo-européenne au travers par exemple de cérémonie d'intégration au sein du groupe dominant de langue proto-indo-européenne[98]. Annual Review of Anthropology. La partie Est avait également un plus grand nombre d'hommes enterrés dans les kourganes, et ses divinités étaient centrées sur les hommes[84]. Science. W. Haak, I. Lazaridis, N. Patterson, N. Rohland, S. Mallick, B. Llamas, G. Brandt, S. Nordenfelt, E. Harney, K. Stewardson, Q. Fu, A. Mittnik, E. Bánffy, C. Economou, M. Francken, S. Friederich, R. G. Pena, F. Hallgren, V. Khartanovich, A. Khokhlov, M. Kunst, P. Kuznetsov, H. Meller, O. Mochalov, V. Moiseyev, N. Nicklisch, S. L. Pichler, R. Risch, M. A. Rojo Guerra et C. Roth, « Massive migration from the steppe was a source for Indo-European languages in Europe », Nature, vol. Il se dit d'une Famille de peuples de race aryenne qui se sont répandus entre l'Inde et l'extrémité de l'Europe. 7: 483–532. Les premières manifestations du Gravettien[126], précurseur des microlithes du Magdalénien qui se généralisent au Mésolithique, proviennent de cette région avec le site de Kozarnika (Kozarnikien), qui semble également le berceau de l'haplogroupe I du chromosome Y[127]. → Indo-European Keyboard to type a text with the special characters of the Latin alphabet. Néanmoins, les reconstructions du système mental et culturel des proto-indo-européens est beaucoup plus difficile comme l'indique Dumézil en raison des évolutions très significatives de certains systèmes mythologiques qui ont été profondément influencés par des cultures locales qui ont imprégné la culture proto-indo-européenne[99].
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