Les deux premières années de son mandat sont marquées par des réformes sociales et sociétales (abolition de la peine de mort, cinquième semaine de congés payés, abaissement de l'âge de départ à la retraite à 60 ans, semaine de 39 heures, suppression de la différence d'âge de majorité sexuelle pour les personnes homosexuelles). Mais, confronté un échec partiel de son plan de relance, il opte pour un « tournant de la rigueur » en 1983. L'épouse du président de la République est fréquemment présente lors des dîners officiels au palais de l'Élysée et lors de voyages diplomatiques à l'étranger. Pour Frédéric Dabi, le qualificatif se « généralise » avec Anne-Aymone Giscard d'Estaing[3]. Parmi les vingt-quatre dont le ou les mandats se sont achevés avant 2018, quatorze sont décédées ou ont démissionné, en droit ou en fait, en cours de mandat. Marcelo Wesfreid, « Brigitte Macron se prépare à jouer le rôle de marraine », Die First Ladys der Fünften Französischen Republik, von Yvonne de Gaulle bis Bernadette Chirac, Gouvernement provisoire de la République française, France Libertés - Fondation Danielle-Mitterrand, Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, Je vous ai compris : De Gaulle, 1958-1962, Les Tuche 3 : Liberté, Égalité, FraterniTuche, Rapport sur la féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre - Les contraintes internes à la langue, Définition du terme « dame » par le CNRTL, Betapolitique, « Sarkozy, le « premier magistrat » de France essaye de contourner la censure du Conseil constitutionnel ». Si chaque Première dame a fondé une association caritative, c'est réellement Danielle Mitterrand qui est la première à s'impliquer en matière de politique, en faisant part aux médias de ses vues sur le monde. Cependant cette expression est utilisée depuis longtemps en France, par exemple par des auteurs du XIXe siècle[9],[10],[11], pour désigner le premier personnage féminin dans l'ordre protocolaire : la reine, l'impératrice, la régente ou bien la mère du régent[9],[10],[11]. En désaccord avec le projet de Constitution que proposent les ministres communistes, il démissionne en 1946. D'autres mènent également une — modeste — carrière politique : Anne-Aymone Giscard d'Estaing est ainsi brièvement conseillère municipale de Chanonat (Puy-de-Dôme), quant à Bernadette Chirac, elle est conseillère générale de Corrèze depuis 1979[26]. « Trierweiler aura son cabinet à l'Élysée », « Bernadette Chirac avait deux collaborateurs, quatre secrétaires, un chef de secrétariat particulier, trois rédacteurs, une dizaine de personnes du service social, qui dépendait alors de la Première dame, et les chauffeurs ». Pour l'élection présidentielle de 1906 par exemple, le journal L'Illustration titrait « Qui sera la présidente ? Il reste le seul président américain réélu trois fois successivement. Beaucoup mettent leur image au service de causes à caractère humanitaire ou d'actions caritatives. Mais cet usage n'a pas résisté à la féminisation des noms de métiers qui attribue cette expression au cas où la fonction présidentielle serait exercée par une femme. Depuis l'entrée en fonction de son époux Emmanuel Macron en 2017, la Première dame est Brigitte Macron. Deux conseillers présidentiels sont mis à sa disposition ainsi qu'un secrétariat. Même s'il n'est pas encore président, Charles de Gaulle associe en 1940, son épouse Yvonne de Gaulle — à la demande des dirigeants britanniques, dont Winston Churchill — à un reportage visant à le faire connaître au Royaume-Uni, en tant que chef de la France libre et représentant de la France qui poursuit la lutte aux côtés des Alliés[22]. Après la promulgation de la Constitution de la Quatrième République, le 27 octobre 1946, et jusqu'à ce que l'ensemble des organes de celle-ci soient mis en place, Vincent Auriol, président de l'Assemblée nationale, exerce les fonctions de chef de l'État. », se questionnant sur l'identité de l'épouse du nouveau chef de l'État[5]. Didier Micoine, Henri Vernet, « Les Français ne veulent plus de première dame ». Pour l'envoyer en mission par exemple. Elle est attribuée à Marguerite Lebrun — par transposition de l'expression américaine de First Lady — lors d'une visite au couple présidentiel américain Roosevelt[2]. Les cinq premiers Directeurs sont Barras (seul à rester en fonction jusqu'à la fin du régime), La Révellière-Lépaux, Reubell, Carnot et Le Tourneur, les trois premiers formant rapidement un « triumvirat », leurs intérêts convergeant. Cet article dresse la liste des présidents de la République française de 1848 à 1852, de 1871 à 1940 et depuis 1947. Mais il est battu au second de tour des présidentielles le 15 juin 1969 par l’ancien Premier ministre de De Gaulle, Georges Pompidou, qui devient président de la République avec 58,2% des voix, soit environ 11 millions de voix. Ils sont désignés, selon la Constitution de l'an III, par le Conseil des Anciens dans une liste produite par le Conseil des Cinq-Cents, et restent cinq ans en fonction. Le président refusa par la suite que son épouse aille témoigner devant une commission parlementaire sur ce sujet. Un usage qui donne une forme de rôle coutumier d'intercession à l'épouse du chef de l'État existe depuis l'élection du président de la République au suffrage universel, usage retranscrit par une circulaire de 1982, sur la constitutionnalité et la nature républicaine de laquelle s'interroge Jean-Louis Debré en 1989. de « maintenir un lien continu d'écoute et de relations avec les acteurs de la société civile dans les domaines du handicap, de l'éducation, de la santé, de la culture, de la protection de l'enfance ou encore de l'égalité homme-femme ». Franklin D. Roosevelt — également aux origines néerlandaises tout comme Theodore Roosevelt — est le premier président à être élu pour quatre mandats, le dernier cependant inachevé du fait de son décès. Un sondage BVA, réalisé pour Le Parisien et publié le 24 janvier 2014, révèle qu'une nette majorité des personnes interrogées (54 %) se prononce pour qu'il n'y ait aucun rôle, statut officiel ni moyens attachés à l'épouse ou à la compagne du président de la République (ou au conjoint d'une présidente) ; 29 % souhaitent la création d'un statut de conjoint(e) du président et une définition officielle de son rôle et 17 % se prononcent pour le maintien du statu quo[13]. Le Consulat a duré jusqu'au 18 mai 1804 (28 floréal an XII), date de la fin de la Première République française et de la proclamation du Premier Empire. Le seul titulaire de cette dernière fonction est Napoléon Bonaparte, dont l'épouse était Marie Josèphe Rose Tascher de la Pagerie, future impératrice Joséphine. Yvonne de Gaulle est la marraine, en 1960 du paquebot France, et le baptise[23]. Cette proposition ne fut pas suivie d'effets. Il épouse Eugénie de Montijo le 29 janvier 1853 mais elle devient impératrice et non épouse de président de la République car la dignité impériale a été restaurée le mois précédent. Selon le Garde des sceaux qui lui répond, cette clause est acceptable non pas au nom d'une autorité administrative détenue par l'épouse du chef de l'État, mais au nom de son « autorité morale »[19]. Cette situation de célibat du chef de l'État suscite alors des interrogations sur la pertinence et la pérennité du rôle de la « Première dame » en France[39]. Thiers est âgé de 73 ans en février 1871 quand il accède au pouvoir, mais il occupe alors le poste de « chef du pouvoir exécutif », ne devenant « président de la République » qu'en août de la même année. Ce rôle protocolaire s'est accru dans la seconde moitié du XXe siècle et sous la Ve République. Le 25 janvier 2014, François Hollande fait savoir qu'il a « mis fin de la vie commune qu'il partageait avec Valérie Trierweiler »[38]. Le Consulat est un régime politique français issu du coup d'État du 18 Brumaire an VIII (9 novembre 1799), qui renverse le régime du Directoire (1795-1799). À la question (à réponse unique) « Selon vous, quel a été le meilleur président de la Ve République ? », « La Première Dame de France – Le rôle de l'épouse du président de la République », « Valérie Trierweiler : « Je me verrai bien à l'Élysée pour deux quinquennats ! D'autres arrivés en cours de route connaissent une plus longue carrière au sein de l'exécutif, comme Merlin de Douai et Sieyès, ce dernier étant l'un des artisans du coup d’État mettant fin au régime. Contrairement aux États-Unis où la Première dame bénéficie d'une infrastructure réglementée au sein de la Maison-Blanche, la situation en France est plus opaque ; le directeur de cabinet de la Première dame ne participe donc pas aux réunions des conseillers du président de la République. Gaston Doumergue fut le deuxième président de la République après Louis-Napoléon Bonaparte à entrer célibataire à Élysée. Deux sont d'origine italienne : Henriette Poincaré (née Benucci) et Carla Bruni[7]. répondre aux « sollicitations » des personnes souhaitant la rencontrer, personnalités étrangères ou citoyens français. Le système actuel est totalement hypocrite. apporter, par son parrainage ou sa présence, son soutien à « des manifestations à caractère caritatif, culturel ou social ou qui participent au rayonnement international de la France ». Les cinq directeurs sont les détenteurs du pouvoir exécutif sous le Directoire, régime qui gouverne la France entre 1795 et 1799. », « Valérie Trierweiler a son compte Twitter de Première dame », « Julie Gayet "joue un rôle de Première dame virtuelle, officieuse, mais présente", estime Pauline Delassus », « Pas de statut officiel pour Brigitte Macron mais une "charte de la transparence" sur son rôle », « François Hollande et Julie Gayet entretiendraient une liaison depuis deux ans », Liste des enfants des présidents de la République française, Charte de transparence relative au statut du conjoint du Chef de l’Etat, Épouses et compagnes des présidents de la République française, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Liste_des_épouses_et_compagnes_des_présidents_de_la_République_française&oldid=173624176, Conjoint d'un président de la République française, Article manquant de références depuis septembre 2018, Article manquant de références/Liste complète, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Portail:Politique française/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Conjoint du président de la République française, « prendre part à des actions nationales et internationales, mises en place avec d'autres conjoints de chefs d'Etat, notamment pour lutter contre le changement climatique ou encore les violences faites aux femmes et aux enfants ». Le système actuel est totalement hypocrite. En effet. En 1924, lorsqu'il accède à la présidence de la République, Gaston Doumergue est célibataire. https://www.elysee.fr/la-presidence/les-presidents-de-la-republique-depuis-1848 Ne comptent pas : Dernière modification le 20 septembre 2020, à 20:44, loi de séparation des Églises et de l'État, vote des pleins pouvoirs constituants à Pétain, Gouvernement provisoire de la République française, référendum sur la réforme du Sénat et la régionalisation, Première présidence de François Mitterrand, Seconde présidence de François Mitterrand, référendum sur la Constitution européenne, affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans, pleins pouvoirs constituants au maréchal Pétain, Projet de constitution du 30 janvier 1944 – Projet du maréchal Pétain, « Vacance de la fonction présidentielle de 1940 à 1947 », https://d25d2506sfb94s.cloudfront.net/cumulus_uploads/document/mpkhdlakw7/Résultats%20YouGov%20pour%20LeHuff%20Post%20(Baromètre)%20158%20As_Sent%20031018.pdf, Armand Fallières, président du Sénat en 1900 - www.senat.fr, Le Sénat - Histoire de la IIIe République - Portrait de Gaston Doumergue (1863-1937) - www.senat.fr, « Discours de Georges Pompidou - Voyages à Albi (1964 ET 1970) », Élections présidentielles sous la Deuxième République, Élections présidentielles sous la Troisième République, Élections présidentielles sous la Quatrième République, Élections présidentielles sous la Cinquième République, Portrait officiel du président de la République française, Histoire des présidents de la République sur le site de la Présidence de la République, Tous les présidents de la Cinquième République, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Liste_des_présidents_de_la_République_française&oldid=174884761, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Nominations de la Commission consulaire exécutive, pour la période du. La dernière modification de cette page a été faite le 7 août 2020 à 11:28. Plusieurs autres Directeurs connaissent des carrières éphémères au gré des coups d’État suivant les différentes élections, certains comme Carnot et Barthélémy allant jusqu'à être proscrits. Pour sa part, Brigitte Macron a déclaré, après l'élection, vouloir être une Première dame « une et indivisible[41] ». La Première République passe par trois formes de gouvernement mais aucune ne connait, à proprement parler, de « président de la République » : La Première République prend fin lors de la proclamation de Napoléon Bonaparte comme « empereur des Français » le 18 mai 1804. Emmanuel Macron, élu président le 7 mai 2017, a souhaité qu'un cadre officiel soit défini pour sortir de l'hypocrisie existante[15]. de prendre part à des actions nationales et internationales, mises en place avec d’autres conjoints de chefs d’État, notamment pour lutter contre le changement climatique ou encore les violences faites aux femmes et aux enfants. Ceux-ci sont néanmoins moins nombreux que sous les présidences précédentes, Bernadette Chirac en comptant une vingtaine et Carla Bruni-Sarkozy une quinzaine, dont une partie était néanmoins rémunérée par sa fondation[33],[34]. Durant l'été 2017, une pétition rassemblant 220 000 signatures est lancée contre la création de ce statut[42]. Raymond Poincaré, marié civilement, doit régulariser religieusement sa situation maritale avec son épouse Henriette, veuve et divorcée, le 5 mai 1913. Quatre deviennent veuves au cours du mandat de leur mari : Cécile Carnot et Blanche Doumer car leurs maris ont été assassinés, Berthe Faure et Claude Pompidou car leurs époux sont morts de façon naturelle en cours de mandat. Charles Pinot-Duclos, François Barrière (préf.). Celui de Valérie Trierweiler était dirigé par l'ancien journaliste Patrice Biancone[31],[32]. Jamais marié, le président François Hollande partage sa vie avec Valérie Trierweiler[51] jusqu'au 25 janvier 2014, date à laquelle il officialise sa rupture avec sa compagne[38], deux semaines après que la presse lui a attribué une liaison avec l'actrice Julie Gayet[52]. Début septembre 2013, un compte Twitter officiel est créé, avec la présentation : « compte officiel du bureau de la Première dame de France » ; il est géré par le chef de cabinet de Valérie Trierweiler et a pour but de relayer son actualité[37]. En français, le terme de « dame » s'applique d'ailleurs aux femmes d'un certain rang social[8], sans préjuger de leurs situations maritales. La Quatrième République forme le régime politique en France au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, de 1946 à 1958. Toutes les épouses des présidents de la Ve République ont créé leur propre fondation (ou se sont impliquées dans une créée précédemment) : Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Bien qu'étant en ménage avec Harriet Howard, le premier président de la République française, Louis-Napoléon Bonaparte, est officiellement célibataire. Elle – ou il – assure également un rôle de « supervision » des réceptions à l'Élysée, et peut. Au sein du palais de l'Élysée, elle dispose d'un bureau (le Salon bleu depuis Cécilia Sarkozy, Bernadette Chirac ayant occupé un autre bureau donnant sur le Faubourg-Saint-Honoré[29],[30]) et d'un cabinet de « quatre à six personnes », comprenant notamment deux secrétaires, une chargée de mission et un assistant pour le chef de cabinet. Lui succèdent Félix Gouin et Georges Bidault. Le 21 septembre 1792, en pleine Révolution française, les députés de la Convention, réunis pour la première fois, décident à l'unanimité de l'abolition de la royauté[1]. Durant son mandat présidentiel, il va tous les matins prendre son petit déjeuner avec elle à son ancien domicile du 73 bis avenue de Wagram, où il se rend à pied depuis l'Élysée[50]. Il entretient cependant une liaison de longue durée avec Jeanne-Marie Gaussal avant de l'épouser quelques jours avant la fin de son mandat. Après la libération de Paris, en août 1944, le général de Gaulle, chef de la France libre en exil depuis l'armistice de 1940, exerce à son tour les fonctions de chef de l'État, cumulées avec celles de chef du gouvernement, en tant que président du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF)[5]. Des journalistes français utilisent l'expression[6] « Première dame de France », en écho à l'expression américaine First Lady, pour désigner l'épouse ou la compagne du président de la République française[note 1] ; la rédaction de Paris Match l'emploie ainsi depuis les années 1950[7]. Victorieux après ses échecs en 1965 et 1974, François Mitterrand est le premier président de gauche de la Cinquième République. », posée par l'institut BVA, les sondés répondent « bon » ou « très bon » selon la répartition suivante : À la question « Dans quelle mesure diriez-vous avoir une bonne ou mauvaise image de chacun des présidents de la République suivants ? Le rôle de Première dame, s'il n'est en rien défini, est finalement adopté par chacune, en fonction de sa personnalité. En pratique, il a cependant une place dans le protocole institutionnel. La fonction de président de la République n'existait pas sous ce régime, le chef de l’État étant un Premier Consul de la République sous le Consulat (1799-1804). Parmi les épouses des présidents de la République française, certaines sont issues de l'aristocratie (Élisabeth de Mac Mahon et Anne-Aymone Giscard d'Estaing), de la grande bourgeoisie (Cécile Carnot, Hélène Casimir-Perier, Germaine Deschanel, Marguerite Lebrun, Bernadette Chirac, Cécilia Sarkozy et Carla Bruni-Sarkozy[note 2]), de la bourgeoisie provinciale (Coralie Grévy, Berthe Faure, Marie-Louise Loubet, Jeanne Fallières, Jeanne Millerand, Germaine Coty, Yvonne de Gaulle, Claude Pompidou et Brigitte Macron) ou de milieux populaires (Henriette Poincaré, fille de cocher et Michelle Auriol, fille d'ouvrier). Nicole Dockès, professeur émérite, agrégé des universités et Annie Héritier, maître de conférences à la faculté de droit de l’université de Corse. La fonction de maîtresse de maison de l'Élysée est occupée par sa cousine Mathilde avec qui il a été fiancé dans le passé. Deux sont liées au même président : Cécilia Sarkozy (premier mariage suivi d'un divorce) et Carla Bruni-Sarkozy[note 2] (second mariage). En France, le président du Conseil, parfois désigné président du Conseil des ministres, était le chef du gouvernement sous plusieurs régimes politiques. Le 4 septembre 1870, en pleine guerre franco-allemande, la République est proclamée, avec à sa tête : Louis Jules Trochu, chef du Gouvernement de la Défense nationale. Elle commence à être couramment employée par la presse, au sujet de Michelle Auriol, épouse du président de la République Vincent Auriol[12][réf. », posée par les instituts CSA, BVA et Odoxa, les sondés se répartissent de la façon suivante : À la question « Comment qualifieriez vous l'action de X en tant que président de la République ? Ainsi, à en croire les résultats de ce sondage, les Français (ou du moins ceux figurant dans le panel de personnes interrogées) considèreraient avoir élu un candidat et non un couple et préfèreraient le modèle pratiqué en Allemagne concernant le conjoint de l'actuelle chancelière Angela Merkel, Joachim Sauer (qui n'apparait que très rarement en public en compagnie de son épouse[45]), à celui de l'épouse du président des États-Unis Barack Obama, Michelle Obama (dont l'« influence politique est considérable[46] »)[13]. Dans une biographie de la journaliste Pauline Delassus consacrée en 2016 à Julie Gayet (Mademoiselle), elle note le rôle joué auprès de François Hollande : « un rôle de Première dame virtuelle, officieuse, mais présente »[40]. Deux ont exercé un mandat électoral : Anne-Aymone Giscard d'Estaing en tant que conseillère municipale et Bernadette Chirac comme conseillère générale et conseillère municipale (adjointe au maire). Néanmoins, l'épouse de VGE avait résumé son rôle de conjointe de chef d’État lors de son entrée en fonction en ces termes : « Ce soir, comme ma sœur Marguerite, j’entre dans les ordres »[25]. Les Premières dames de France, notamment depuis Yvonne de Gaulle, s'illustrent à travers la création et le développement d'une fondation ou des actions caritatives[53]. Le GPRF disparaît peu de temps après l'adoption de la Constitution de la Quatrième République[5]. Carla Bruni Tedeschi se fait nommer Carla Bruni en tant qu'artiste, et Carla Bruni-Sarkozy en tant qu'épouse. Il y a eu, au total, treize directeurs. Suivant les traductions, on trouve aussi « Première Dame » avec les mêmes majuscules qu'en anglais. Pour les vœux présidentiels du 31 décembre 1975, le président Valéry Giscard d'Estaing y associe son épouse Anne-Aymone[24] : il y a dans cette action, comme il le fait lors de la campagne présidentielle, une réelle volonté de mettre en avant son épouse, notamment comme un atout en termes de communication ; stratégie que le président emprunte, sans s'en cacher, à son modèle en la matière, le président des États-Unis John Fitzgerald Kennedy et sa médiatique épouse Jacqueline Kennedy. Selon Danièle Sallenave, l'appellation de « Première dame » apparaît en France, dans la seconde moitié du XIXe siècle. Le mot « République » subsiste sur les pièces jusqu'en 1806 avant d'être remplacé par « Empire français ». Un arrêté du 12 mai 1997 reconnaît ce rôle dans l’article A40 (ab)[20], qu'elle conserve jusqu'au 17 octobre 2011, date à laquelle le décret est abrogé, et remplacé par l'article D-262, où l'épouse du Président n'apparait pas[21]. En France, la Première dame n’a en effet pas d'existence juridique, c'est le président qui met lui-même à disposition un budget à celle-ci sur les fonds de la présidence ; le directeur de la communication de l'Élysée, Christian Gravel, le justifiant ainsi : « Madame a un rôle de représentation auprès du Président. Elle nomme également les personnes ayant exercé la fonction de chef d'État de la France républicaine de 1792 à 1804 et de 1940 à 1947. Une minorité seulement a exercé une profession : Marie-Louise Loubet a été jeune blanchisseuse (avant que son père ne fasse fortune dans le commerce du fer[47]), Jeanne Doumergue professeur de lettres, Carla Bruni mannequin puis chanteuse, Valérie Trierweiler journaliste et Brigitte Macron professeur de lettres. Il est donc normal qu'il y ait des collaborateurs ». Dominique Del Boca et Marie-Anne Voirin-Clerget. Il est donc normal qu'il y ait des collaborateurs », « mis fin de la vie commune qu'il partageait avec, « un rôle de Première dame virtuelle, officieuse, mais présente ». Le conjoint du président n'a jamais eu de fonction légalement établie, que ce soit sous la IIIe, la IVe ou la Ve République. À l'exception de Louis-Napoléon Bonaparte qui reste officiellement célibataire, bien qu'étant en ménage avec Harriet Howard, durant tout son mandat de président de la République (1848 à 1852) et François Hollande qui n'a jamais été marié, tous les présidents de la République française étaient mariés quand ils étaient en exercice. Il organise la cérémonie dans le secret, pour ne pas froisser un électorat majoritairement catholique à l'époque. Le conjoint du président de la République française n'a aucune fonction officielle auprès du président de la République selon la Constitution mais « exerce, en vertu tant de la tradition républicaine que de la pratique diplomatique, un rôle de représentation, de patronage et d’accompagnement du chef de l’État dans ses missions » [1]. 1 JORF 28 mai 1997, « Vœux de monsieur et madame Giscard d'Estaing », « Un statut pour le conjoint du président de la République ? Le 4 septembre 1870, en pleine guerre franco-allemande, la République est proclamée, avec à sa tête : Après l'invasion du pays par l'armée allemande, le président Albert Lebrun nomme à la présidence du Conseil le maréchal Pétain. Cette charte officialise le statut du conjoint du chef de l’État et lui reconnaît un « rôle de représentation » de la France aux côtés du président, notamment lors des réunions internationales. Douze jours avant la fin de son mandat présidentiel, le chef de l'État épouse, dans le Salon vert du palais de l'Élysée, sa compagne Jeanne Gaussal au cours d'une cérémonie civile, en juin 1931. La constitution de l'an VIII établit alors un régime politique autoritaire dirigé par trois consuls et en réalité par le seul Premier consul Napoléon Bonaparte, qui deviendra consul à vie en 1802. C'est le cas en particulier de dix des quatorze présidents de la Troisième République. Il épouse Carla Bruni[note 2] le 2 février 2008, qui donnera naissance trois ans plus tard à une fille, Giulia, ce qui constitue une première à l'Élysée. Dans l'hypothèse d'un conjoint homme, rendue d'actualité avec la présence au second tour de Ségolène Royal en 2007 et de Marine Le Pen en 2017[14],[15], ou dans la fiction télévisée L'État de Grace, des médias ont proposé « Premier gentleman »[16]. En 2012, le député socialiste René Dosière, spécialiste des questions budgétaire liées à la présidence, plaide également pour changer de méthode, par exemple en salariant la Première dame : « Je pense que, sur le plan matériel, il faudrait trouver une solution pour lui donner une place. Après le rétablissement de la dignité impériale, le 2 décembre 1852, Napoléon III épouse le 29 janvier 1853 Eugénie de Montijo, qui portera le titre d'impératrice des Français. Cette interview est publiée dans le cadre d'un dossier intitulé « La première dame de France en question... Qui saura réinventer le rôle ? À sa place[43], l'Élysée publie le 21 août 2017 une charte de transparence relative au statut du conjoint du chef de l’État[1]. « la présence d'une première dame à l'Élysée », « à la création d'un statut spécifique de la première dame, inspiré de la, « la première dame est une expression relativement récente », « ne pense pas qu'elle était utilisée pour qualifier Yvonne de Gaulle ou Claude Pompidou », « apparaît plutôt avec l'arrivée de Valéry Giscard d'Estaing qui se calque sur un modèle beaucoup plus inspiré des États-Unis ».
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